Le bonus malus est un dispositif mis en place en assurance auto. Comme son nom l’indique, ce système récompense les bons conducteurs qui n’ont pas causé d’accident et pénalise les mauvais automobilistes. Ainsi, selon la formation ou non d’incident, la prime d’assurance à verser par le conducteur peut augmenter ou diminuer.
Le fonctionnement du bonus malus
Auparavant, l’application de l’assurance bonus malus était uniformisée. Désormais, les compagnies d’assurance sont libres de choisir le système dont elles souhaitent adopter suivant l’attestation de sinistralité du conducteur et son expérience de conduite. Certains assureurs, par exemple, optent pour un dispositif combinant le bonus malus avec des jokers. En ce sens, les automobilistes qui ne créent pas d’accident pendant plusieurs années obtiennent un joker. En conséquence, le bonus malus ne fait pas l’objet d’une augmentation au cas où il y aurait un premier sinistre. Sachez que le montant de la prime d’assurance évolue avec celui du bonus malus. Ainsi, si le bonus malus dû augmente (en cas de sinistre), il en va de pair pour la prime d’assurance.
Le bonus en assurance auto
En assurance bonus malus, le bonus est accordé aux automobilistes qui ne provoquent pas d’accident pendant plusieurs années ou qui détiennent un joker. Pour certains conducteurs, cela peut descendre en dessous de 0. En principe, les automobilistes non responsables de sinistre au cours d’une année reçoivent un bonus de 5 %, un pourcentage correspondant à un coefficient de 0,95. Ainsi, le calcul du coefficient de l’année consiste à multiplier le coefficient de l’année précédente par 0,95. Notant que la cotisation de base sera réduite en cas de bonification. Sachez que les bonus s’accumulent d’une année à une autre. Le coefficient maximum est pourtant limité à 0,50. Il est applicable pour 14 années sans incident.
Le malus en assurance auto
À l’opposé du bonus, il y a le malus. Celui-ci est appliqué aux automobilistes responsables d’accident. Le coefficient de réduction majoration est multiplié par 1,25. Cela implique une augmentation de la cotisation de base. À chaque sinistre responsable correspond un malus. Le coefficient maximum est limité à un seuil de 3,50. Au cas où la responsabilité serait partielle, le coefficient sera fixé à 1,25. Les sinistres non responsables n’ont pas un impact sur le coefficient de réduction majoration. Si aucun accident n’est provoqué après deux années, le coefficient diminuera à nouveau. Pour déterminer le coefficient de l’année, il suffit de multiplier le dernier coefficient par 1,25.